Tu penses que tu naîs libre,
Propriété de l'Etat Français.
Quand tu es vraiment libre
Pas besoin de papiers pour exister.
Tu penses que tu es libre
Jusqu'au jour où on t'envoie au front
Car ceux du dessus sont ivres
De pouvoir et de domination .
Tu penses qu'on naît tous égaux,
Dans la même maternité, certes.
Quand on est vraiment égaux
Les chemins ne divergent pas en plusieurs cercles.
Tu penses qu'on est tous égaux
Mais leurs égo font des ravages
Ceux du dessus ont bien compris
Que les classes divisent et diluent la rage des sages.
Et la Fraternité, plus vraiment à la mode ...
Tous over-connectés à de l'irréalité abstraite
Jusqu'au point d'oublier que t'es tout seul en chaussette.
Et la Fraternité, chacun dans la bulle d'un I-Pod.
Pourtant j'avais pensé que personne ne pourrait nous l'enlever,
Juste des poings liés par des chaînes qu'on ose plus regarder.